Appel à contributions

Deux thèmes pour cette XXVème édition :

Enseigner la géométrie au collège et au lycée : quelle cohérence ?

Les nouveaux programmes du collège (et notamment ceux du cycle 4) marquent des évolutions multiples dans l’enseignement de la géométrie. Des nouveaux objets d’étude apparaissent comme les pavages ou « reviennent » comme les triangles isométriques (dits égaux) et semblables ainsi que certaines transformations comme la translation ou l’homothétie. Dans le même temps, d’anciens objets d’étude disparaissent ou inversement, semblent relativement stabilisés (par exemple le théorème de Thalès ou celui de Pythagore). Ces changements curriculaires récurrents de la géométrie enseignée au niveau du secondaire questionnent les enjeux et la cohérence de ce domaine d’étude dans le contexte scolaire. Ceci peut conduire à questionner d’un point de vue à la fois didactique et épistémologique, les mises en tension potentielles entre des savoirs géométriques de référence : entre une géométrie « classique » euclidienne et une géométrie « moderne » impliquant les transformations du plan, entre une perspective de modélisation liée aux connaissances spatiales et une perspective plus théorique relative à la démonstration. Ce sont aussi les perspectives globales de cet enseignement, positionnées en amont, au niveau du primaire (et notamment au cycle 3), ou en aval, au niveau de l’Université qui nous semblent à interroger.

L’intégration du numérique dans l’enseignement des mathématiques

L’institution scolaire montre de manière récurrente son intention explicite de voir s’enrichir le paysage numérique de la classe. Preuve en est les différents plans d’équipement actuellement déployés sur le territoire. Aux côtés de ressources matérielles (tablettes, tableaux blancs interactifs, robots, etc.), ce sont autant de ressources logicielles à la fois anciennes et nouvelles (logiciels de géométrie dynamique, de programmation, capsules, etc.) qui viennent modifier à la fois la « géographie » de la salle de classe de mathématiques (et d’autres disciplines), les modes d’interactions potentiels entre les élèves, les enseignants et les savoirs à enseigner. De manière concomitante, la rénovation des programmes scolaires de l’École acte dans le curriculum l’arrivée de nouveaux objets d’enseignement (comme la programmation et l’algorithmique) qui offrent de potentielles niches d’usage à ces nouveaux environnements technologiques, qu’ils soient « matériels » ou « logiciels ». La question des liens entre un paysage numérique scolaire de plus en en plus riche et des objets d’enseignement nouveaux ou plus traditionnels en mathématiques se pose ainsi de façon partiellement renouvelée aujourd’hui.

Modalités de réponse à l’appel à contributions d’ateliers

Les propositions d’ateliers figureront dans le livret de présentation du colloque sous la forme d’un résumé de 5 à 10 lignes. Elles doivent comporter :

  •  le titre de l’atelier ;
  • les noms et prénoms de chaque contributeur, leur rattachement institutionnel et l’adresse courriel du responsable ;
  •  un résumé de l’atelier qui précise les questions étudiées, leur lien avec l’un des deux thèmes, les références bibliographiques et les modalités de fonctionnement.

Dates à respecter

Des propositions d’ateliers peuvent être envoyées avant le 15 février 2018 aux adresses :

lalina.coulange@espe-aquitaine.fr      et      gregory.train@espe-aquitaine.fr

Les auteurs seront informés courant mars 2018, de la suite donnée à leur proposition.

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