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Bordeaux reçoit les 11 et 12 juin 2018 et pour la deuxième année consécutive le colloque CORFEM ouvert à tous les acteurs impliqués dans la formation initiale des professeurs de mathématiques de collège et de lycée :

  • formateurs ESPE de mathématiques,
  • permanents ou associés ;
  • professeurs Formateurs Académiques ;
  • formateurs IREM ;
  • inspecteurs pédagogiques régionaux ;
  • conseillers pédagogiques ;
  • chercheurs ; enseignants de l’université ;
  • enseignants du secondaire s'intéressant aux questions de formation.

 Ce colloque est organisé par :

  • la CORFEM (COmmission de Recherche sur la Formation des Enseignants de Mathématiques) qui est une commission inter-IREM,
  • la DGESCO,
  • l’ESPE d’Aquitaine,
  • l’IREM de Bordeaux et l’ADIREM,
  • le Lab-E3D (Epistémologie et Didactiques des Disciplines) de l’Université de Bordeaux

Il a pour objectifs :

  • d’accompagner la formation des formateurs d’enseignants de mathématiques ;
  • de suivre les évolutions de cette formation ;
  • d’échanger, de mutualiser et d'élaborer un ensemble de ressources pour la formation des enseignants de mathématiques ;
  • de permettre la coordination et la diffusion de différents travaux de recherche sur la formation et sur les pratiques des enseignants de mathématiques.

Cette année, le colloque portera sur les deux thèmes suivants :

Enseigner la géométrie au collège et au lycée : quelle cohérence ?

Les nouveaux programmes du collège (et notamment ceux du cycle 4) marquent des évolutions multiples dans l’enseignement de la géométrie. Des nouveaux objets d’étude apparaissent comme les pavages ou « reviennent » comme les triangles isométriques (dits égaux) et semblables ainsi que certaines transformations comme la translation ou l’homothétie. Dans le même temps, d’anciens objets d’étude disparaissent ou inversement, semblent relativement stabilisés (par exemple le théorème de Thalès ou celui de Pythagore). Ces changements curriculaires récurrents de la géométrie enseignée au niveau du secondaire questionnent les enjeux et la cohérence de ce domaine d’étude dans le contexte scolaire. Ceci peut conduire à questionner d’un point de vue à la fois didactique et épistémologique, les mises en tension potentielles entre des savoirs géométriques de référence : entre une géométrie « classique » euclidienne et une géométrie « moderne » impliquant les transformations du plan, entre une perspective de modélisation liée aux connaissances spatiales et une perspective plus théorique relative à la démonstration. Ce sont aussi les perspectives globales de cet enseignement, positionnées en amont, au niveau du primaire (et notamment au cycle 3), ou en aval, au niveau de l’Université qui nous semblent à interroger.

L’intégration du numérique dans l’enseignement des mathématiques

L’institution scolaire montre de manière récurrente son intention explicite de voir s’enrichir le paysage numérique de la classe. Preuve en est les différents plans d’équipement actuellement déployés sur le territoire. Aux côtés de ressources matérielles (tablettes, tableaux blancs interactifs, robots, etc.), ce sont autant de ressources logicielles à la fois anciennes et nouvelles (logiciels de géométrie dynamique, de programmation, capsules, etc.) qui viennent modifier à la fois la « géographie » de la salle de classe de mathématiques (et d’autres disciplines), les modes d’interactions potentiels entre les élèves, les enseignants et les savoirs à enseigner. De manière concomitante, la rénovation des programmes scolaires de l’École acte dans le curriculum l’arrivée de nouveaux objets d’enseignement (comme la programmation et l’algorithmique) qui offrent de potentielles niches d’usage à ces nouveaux environnements technologiques, qu’ils soient « matériels » ou « logiciels ». La question des liens entre un paysage numérique scolaire de plus en en plus riche et des objets d’enseignement nouveaux ou plus traditionnels en mathématiques se pose ainsi de façon partiellement renouvelée aujourd’hui.

Durant ce colloque, trois types d'interventions sont prévus :

Des conférences : avec conférencier-e-s invité-e-s, d’une durée de 1h 30 comprenant un débat de 20 minutes pour présenter des travaux de recherche sur un des deux thèmes retenus.

Une table ronde : avec des intervenant-e-s sollicité-e-s pour une intervention de 10 à 15 minutes par intervenant-e-s. La table ronde (durée comprise entre sera suivie d’un débat de 30 minutes environ.

Des ateliers : d’une durée de 1h 30 avec des intervenant-e-s qui répondent à l’appel d’offre thématique et animeront un atelier en lien avec un des deux thèmes retenus. Les ateliers peuvent représenter l’occasion de mutualiser des pratiques de formation d’enseignants, d’une réflexion collaborative et collective entre différents acteurs de cette formation, diffuser des résultats de recherche, en lien avec un des deux thèmes retenus.

Chaque conférencier invité ou intervenant veillera à montrer des liens avec la formation ou les pratiques enseignantes.

 

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